Par akademiotoelektronik, 25/11/2022
Les 9 histoires de bateaux fantômes les plus effrayantes
Les bateaux fantômes peuplent l’univers marin. Nous vous avons sélectionné nos 9 histoires préférées, venues des quatre coins du globe, pour fêter Halloween. Attention, frissons garantis !
Le SS Valencia et son canot de sauvetage fantôme
Le 20 janvier 1906, le SS Valencia quitte San Francisco pour rejoindre Seattle. Mais ce navire à vapeur se perd dans la tempête. Il finit par dériver de sa route. En manquant l’entrée du détroit pour Seattle, il heurte un récif. Il est minuit, le 22 janvier 1906. Dans la panique, l’évacuation des 108 passagers est chaotique. Trois canots se renversent avant leur mise à flot, et seuls trois canots sont secourus. Un canot de sauvetage manque à l’appel. Des pêcheurs locaux affirment l’avoir vu dérivant dans la région pendant de nombreuses années. Bateau fantôme ou égaré, nul ne le saura jamais.
Les plus belles histoires sur les épaves et les trésors perdus
L’Octavius gelé dans le temps
Cette histoire de bateau fantôme est l’une des plus anciennes. En 1775, le Herald, un baleinier, navigue au large du Groeland, quand tout à coup, il est heurté par un navire, l’Octavius. Les marins crient pour avoir des explications, mais seul le bruit des vagues et du vent leur répond.
Intrigués, ils montent à bord de l’Octavius. Ce qu’ils voient les saisis d’effroi. Tous les membres d’équipage sont morts gelés. A son bureau, le capitaine a toujours son stylo à la main. Il est mort en rédigeant son journal de bord. Sur la page, il est noté 1762. Ce vaisseau fantôme a donc hanté pendant 13 ans la côte du Groenland.
La disparition soudaine du Yarmouth
En 1812, le Yarmouth met les voiles vers les Antilles depuis le Canada. Le deux-mâts doit y livrer une cargaison de poissons salés et de bois de charpente. L’aller se passe très bien, puisqu’une lettre expédiée des Antilles informe le Canada de leur arrivée et de leur retour prévu. Plusieurs semaines s’écoulent. Le voilier ne revient pas.
Tout à coup, près d’un an après leur départ, le bateau arrive dans le port, toutes voiles dehors. Il abaisse son mât et jette l’ancre. Mais personne ne descend du navire. Les témoins de la scène stupéfaits décident de s’approcher avec une barque. Au loin, ils entendent la voix du capitaine leur hurler de rester à distance. Soudain, le bateau disparait.
L’année suivante, le bateau réapparait subitement avant de s’évaporer à nouveau. L’apparition devient chaque année de plus en plus faible. Enfin, en 1872, le vaisseau fantôme disparait à jamais.
La mystérieuse disparition de l’équipage du J. C. Cousins
La goélette J.C. Cousins était un bateau-pilote à Astoria dans l’Oregon en 1883. Ce gros yacht de 20 mètres part le 6 octobre 1883 pour prendre son poste en mer. A ce moment-là, l’équipage est composé de 4 marins, recrutés depuis peu, et d’un capitaine. Le soir, il note dans le livre de bord, « tout va bien à bord ».
Le lendemain matin, le navire est observé naviguant tranquillement. Tout à coup, le vaisseau pivote sur lui-même suite à un changement de vent. Il se dirige alors droit sur la côte, et s’échoue sur un banc de sable. Les personnes qui assistent à la scène courent à son secours.
A bord, ils ne trouvent personne. Le vaisseau semble abandonné de toute vie humaine. Pourtant, des patates cuisent encore dans une casserole, sur une cuisinière chaude. Toutes les affaires des marins sont là, bien rangées. Le canot de sauvetage est arrimé au bateau et les bouées de sauvetage sont intactes. Il n’y a pas la moindre trace de lutte ou de désordre. L’équipage n’a jamais été retrouvé. A l’époque, une commission d’enquête a tenté en vain de résoudre le mystère mais il demeure entier.
Le légendaire et terrifiant Hollandais Volant
La légende du Hollandais volant a inspiré beaucoup de personnes, de Richard Wagner au scénariste des Pirates des Caraïbes. Si les histoires varient selon les marins et les époques, voici son essence. Il y a très très longtemps, un vaisseau hollandais se retrouve pris dans une tempête.
Est-ce qu’il se vu refusé une place au port ? Est-ce qu’il défia les mers à l’insu de ses marins ? Tout est-il que le bateau fut avalé par les eaux. Il revient depuis hanter les bateaux. Le Hollandais Volant apparaît encore en cas de mauvais temps et est un mauvais présage pour tous les marins qui l’aperçoivent.
L’étrange mort de l’équipage du SS Ourang Medan
En 1947, le SS Ourang Medan envoie un appel de détresse : « Tous les officiers, y compris le capitaine, sont morts, allongés dans la salle des machines et sur le pont. L’équipage est sûrement mort. » Avant que les secours n’arrivent, un deuxième message de détresse est envoyé : « Je meurs. ».
Au moment où les secours embarquent enfin à bord du cargo, ils découvrent avec horreur que tout l’équipage est décédé. Leurs corps sont tordus avec les bras vers le ciel, comme si ils s’étaient défendu d’un ennemi invisible. Tout à coup, la salle des machines prend feu, obligeant les secours à abandonner le bateau. Celui-ci coulera avant que les secours n’aient pu réaliser la moindre autopsie.
Que s’est-il vraiment passé ? Des historiens ont depuis cherché à vérifier cette histoire, sans succès. Le SS Ourang Medan n’apparait sur aucun registre officiel.
La légendaire disparition de l’équipage du Mary Celeste
La légende du Mary Celeste a été rendue célèbre par Arthur Conan Doyle. En effet, le créateur de Sherlock Holmes a choisi d’utiliser cette légende dans une de ses nouvelles.
Le 7 novembre 1872, Mary Celeste large les voiles à New York pour se rendre à Genève, avec une cargaison d’alcool. Près d’un mois après, entre les Açores et le Portugal, le Dei Gratia, une autre brigantine, croise sa route. Le capitaine du navire s’étonne de l’étrange comportement du Mary Celeste. Il demande donc à ses matelots d’aborder le vaisseau. Une fois à bord, l’équipage découvre que le vaisseau a été abandonné. Il n’y a personne à bord. Où sont donc passé les dix membres de l’équipage ? Nul ne le sait. Seul le canot de sauvetage manquait à bord.
Après l’avoir retrouvé, les marins du Dei Gratia ont conduit le bateau jusqu’à Gibraltar, espérant ainsi percevoir un peu d’argent de la part des assurances. Un procès eut lieu. Mais, le procureur général ne trouva aucune preuve contre l’équipage du Dei Gratia. En 1884, lorsque Conan Doyle publie sa nouvelle, il relance l’affaire, et une nouvelle série de théorie sur ce qu’il a bien pu se passer. Aujourd’hui encore, le mystère reste entier.
L’étrange disparition de l’équipage de Kaz II
Toutes les histoires de bateau fantôme ne remontent pas au XIXe siècle. Certaines sont toutes récentes comme celle du Kaz II. Le 18 avril 2007, un hélicoptère remarque un catamaran à la dérive. Baptisé Kaz II, ce bateau semble abandonné sur la grande barrière de corail.
Le 20 avril, lorsque les autorités maritimes montent à bord, elles remarquent le moteur, toujours en marche. Pourtant, il n’y a plus personne à bord. De la nourriture est installée à table. Seul détail qui sort de l’ordinaire : la grand-voile est déchirée.
Que sont devenus les 3 hommes âgés d’une cinquantaine d’années qui se trouvaient à bord ? Leur inexpérience de la mer a-t-elle causée leur perte ? Leurs corps n’ayant jamais été retrouvés, le mystère reste entier.
HMS Resolute, sauvé des glaces puis transformé en bureau présidentiel
L’histoire du HMS Resolute est passionnante. En 1854, ce navire de la marine britannique est envoyé récupérer un navire bloqué dans les glaces. Hélas, le destin en a décidé autrement. Le 10 septembre 1855, dans le détroit de Davis, un vaisseau baleinier américain George Henry, dérivant sur la banquise, est dépassé par un navire de guerre. L’équipage ne répond pas à ses appels.
Il demande alors à quatre marins de traverser la banquise pour aller voir. Ils découvrent alors le HMS Resolute, abandonné voilà 16 mois au large de l’île Melville. Le bateau a donc parcouru plus de mille kilomètres.
Autre fait remarquable : le vaisseau a survécu à l’emprise des glaces et semble toujours navigable. Le capitaine du George Henry décida de ramener le navire avec lui. Le voyage fut compliqué, sans instrument de navigation approprié ni carte. Mais, il arrive la veille de Noël 1855 dans le Connecticut. Le Sénat et le Congrès rachètent alors le bateau aux baleiniers afin de le rendre à la Reine d’Angleterre. Lorsque le bateau arrive en fin de vie, la Reine Victoria ordonne alors que trois bureaux « Resolute » soient construits avec son bois. Un modèle se trouve toujours dans le Bureau Ovale de la Maison Blanche et encore utilisé par le Président des États-Unis. Une copie peut être achetée pour 7000 dollars.
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