By akademiotoelektronik, 09/12/2022
Le tiers des passagers de retour à l’aéroport de Montréal
Le critère de reprise
d'Aéroports de Montréal (ADM) repose sur un retour à 100 % du nombre de passagers de 2019, ce qui est prévu à la fin de 2024. En moyenne, 1,7 million de voyageurs transitaient alors par ses installations chaque mois.
Selon le site Web FlightAware, dans les derniers jours, le nombre de vols à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal a également atteint un sommet depuis mars 2020. Au 29 septembre, 392 vols d'arrivée et de départ ont été comptabilisés. Il s’agit de plus de la moitié des 693 vols enregistrés à la même date en 2019.
Aéroports de MontréalADM soutient que le nombre de mouvements n’est toutefois pas un indicateur représentatif
, puisqu’il inclut l’aviation générale, comme le transport de fret, et ne prend pas en considération le remplissage des avions.
La crise sanitaire entraîne des pertes considérables pour l'organisation. Au cours des six premiers mois de l'année, le manque à gagner d’Aéroports de MontréalADM s’élevait à 158 millions de dollars.
Hausse des voyageurs aériens entrant au Canada
À l’échelle nationale pendant l’été, l’Agence des services frontaliers a observé une augmentation soutenue du nombre de voyageurs aériens entrant au pays. Dans la dernière semaine de mai, 29 000 personnes ont franchi nos frontières par avion. Pour la semaine du 13 au 19 septembre, ce nombre avait bondi à près de 200 000, ce qui demeure plus de trois fois moins élevé qu’à la même période en 2019.
L’envie de voyager est de retour
Le retour progressif des voyageurs étrangers incite-t-il aussi les Canadiens à prendre le large?
Nous confirmons que la demande se porte bien, et que nous sentons clairement que l’envie de voyager est de retour
, indique la directrice au marketing et aux relations publiques d’Air Transat, Debbie Cabana.
Le voyagiste a amorcé à la fin juillet une reprise graduelle de ses opérations. Une vingtaine de routes étaient offertes en septembre; 26 le seront en octobre.
Les risques d'attraper la COVID-19, les nombreux tests de dépistage que doivent subir les voyageurs et les restrictions dans les clauses d’assurance voyage sont susceptibles de retenir les gens au pays encore quelque temps.
Voyages CAA-Québec constate cette inquiétude chez les voyageurs face à l'imprévisibilité de la situation sanitaire. Un intérêt demeure néanmoins marqué pour 2022 et 2023, et même 2024.
On n’est pas dans la promotion de nos voyages, souligne le directeur aux affaires publiques Nicolas Ryan, mais dans l'accompagnement vers le voyage. On rappelle souvent aux gens que le gouvernement canadien ne recommande toujours pas de quitter le pays.
Pour l’instant, les vacanciers ont tendance à privilégier les environnements fermés, comme les croisières et les forfaits tout-inclus dans les pays chauds, où des mesures sanitaires peuvent être mises en place.
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