Podle akademiotoelektronik, 16/09/2022

Afghanistan : Donald Trump serait prêt à signer lui-même un accord de paix avec les talibans

Une trêve partielle d’une semaine est entrée en vigueur samedi en Afghanistan avant l’éventuelle signature d’un accord sans précédent entre les talibans et les Etats-Unis le 29 février.

ParAvec L’Afp|

partagertwitterDonald Trump questionné par les journalistes sur la pelouse de la Maison Blanche avant son départ pour New Delhi. Photo SAUL LOEB / AFP - AFP

Donald Trump a indiqué dimanche qu’il signerait personnellement un accord de paix avec les talibans si les négociations pour mettre fin à plus de 18 ans de guerre en Afghanistan aboutissent.

Une trêve partielle

« Oui. Je mettrais mon nom dessus », a dit le président américain, questionné par les journalistes sur la pelouse de la Maison Blanche avant son départ pour New Delhi où il doit effectuer une visite officielle de deux jours.

Globalement respectée à son deuxième jour dimanche, une trêve partielle est entrée en vigueur samedi pour une semaine en Afghanistan, condition posée par les États-Unis pour accepter de signer un accord avec les talibans. Cette accalmie a permis la remise en route des réseaux téléphoniques mobiles dans de large pans du territoire contrôlé par les talibans, qui les mettent régulièrement hors service pour empêcher la détection de leurs combattants.

Afghanistan : Donald Trump serait prêt à signer lui-même un accord de paix avec les talibans

Négocié depuis plus d’un an, cet accord, qui doit être signé le 29 février à Doha, ouvrira la voie à un retrait progressif d’une partie des 12 000 à 13 000 militaires américains qui sont déployés en Afghanistan depuis dix-huit ans. Les talibans ont été chassés du pouvoir en Afghanistan par une coalition internationale menée par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.

« Je veux voir comment cette période d’une semaine se passe », a ajouté le président Trump. « Si ça marche pendant le reste de la semaine, je mettrais bien mon nom dessus. Il est temps de rentrer à la maison. Et eux, ils veulent arrêter. »

Cette trêve partielle, ou « réduction des violences », est censée démontrer la bonne volonté des insurgés islamistes avant la signature d’un accord avec Washington portant sur un retrait graduel des troupes américaines en échange notamment de garanties sécuritaires.

En cas de signature de l’accord, des discussions inter-afghanes doivent s’ouvrir, alors que les talibans refusent depuis 18 ans de négocier avec le gouvernement de Kaboul, qu’ils considèrent comme une « marionnette » de Washington.

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