25 minutes avec les développeurs
ParJarod( @__steeve__),
En production depuis des années chez Cold Iron Studios, le TPS coopératif Aliens : Fireteam a été récemment dévoilé pour une sortie cet été sur PS5, PS4, Xbox Series, Xbox One et PC. Respectivement PDG et directeur créatif du studio, Craig Zinkievich et Matt Highison ont rejoint un journaliste du site IGN pour présenter une bonne dose de gameplay.
Que l'on parte avec des amis ou accompagné de bots, il faudra toujours former une équipe de 3 marines avant de s'aventurer dans les couloirs du vaisseau USS Endeavor. Chacune des 5 classes dispose de son propre arsenal mais aussi d'une paire de capacités spéciales qui ont besoin d'un temps de rechargement après utilisation. L'objectif des développeurs est que les classes se démarquent réellement les unes des autres pour que chaque joueur se sente investi d'un rôle bien spécifique. Dans tous les cas, un marine embarque deux armes principales mais aussi un troisième emplacement de secours et les traditionnelles grenades, sachant qu'on pourra compter sur des caisses de munitions en chemin.
Le menu se compose de 4 campagnes comprenant chacune 3 missions. On évolue en terrain connu avec une progression entrecoupée de phases défensives où il faut maintenir sa position en résistant aux vagues d'aliens avec l'aide de tourelles automatiques stratégiquement positionnées. Comme dans la plupart des jeux du genre, on peut également relever un allié à terre en s'approchant de lui quelques secondes. La plus grosse surprise ici provient finalement de l'identité du compositeur, à savoir Austin Wintory (Journey, Abzû, The Banner Saga, Assassin's Creed Syndicate, The Pathless) qui s'avère être un grand fan d'Alien.
Aliens : Fireteam s'appuie sur un système de progression complet faisant évoluer les classes et les armes, les représentants de Cold Iron Studios rappelant d'ailleurs qu'ils disposent d'une expérience dans les RPG. On trouve aussi un système de cartes de défis qui font office de modificateurs de gameplay, ce qui n'est pas sans rappeler les intentions de Back 4 Blood, lui aussi annoncé pour cet été. Exemple donné, l'une de ces cartes rendra les ennemis insensibles à toutes les attaques sauf aux tirs à la tête. En contrepartie d'un tel handicap, les joueurs recevront plus de récompenses et d'expérience. Notons enfin la présence de 5 modes de difficulté qui feront varier le nombre d'ennemis, la sévérité des dégâts reçus ou la quantité de ressources. En difficulté élevé, les joueurs devront aussi faire attention aux dommages collatéraux du tir allié.
Commenter(86)Partager Le jeu en rapportAliens : Fireteam EliteCold Iron Studios
PC, PS4, PS5, Xbox X|S, XONETPS Notre comparateur de prixJarod( @__steeve__)Steeve MambrucchiInfatigable forçat de la news à pas d'heure et vigie officielle de l'actu sur Gamekult, Jarod a choisi une retraite stratégique en *province* pour préserver son anonymat en adamantium : même chez Gamekult, personne ne sait à quoi ressemble l'homme qui pond tous ces articles polissons sur Dead or Alive et Senran Kagura. On finira sans doute un jour par apprendre qu'il s'agissait de Puyo qui n'assume pas.
Le trailer du jour
Ça vous a intéressé ? En voilà encore !
Je comprends ce que tu veux dire, une espèce de nihilisme passif en somme.Néanmoins je considère que ce sont bien les épreuves qu’elle endure (seule survivante, condamnée) qui la transforme activement et non l’insalubrité de la prison et ses pensionnaires dérangés.Son intérêt est toujours concentré sur les aliens (autopsie de Newt, éradication du spécimen libre et de la Reine en elle) plutôt que se morfondre dans un désespoir stérile à la recherche d’une échapatoire.
De même que le nihilisme qui semble régner sur la prison n’est qu’une façade par l’isolement de cas sociaux contrebalancé par les règles de vie carcérale et la foi spirituelle plus ou moins acceptée par les différents individus.Pouvoir « s’offrir » une chance de rédemption et de nouvelles règles de valeur est un rempart au vide intérieur pour les prisonniers ayant fondé/rejoint le groupe religieux.
Oui, revois le film.Son sacrifice est obligatoire selon son échelle de valeur et les évènements survenus, pas une mise en balance nihilisme/reprise de la réalité.Elle devait être secourue quoi qu’il arrive, seule survivante du Sulaco (parallèle aux évènements du Nostromo et à la mort de sa fille), donc c’était une simple question de temps pour rejoindre la « civilisation » et entamer un deuil ainsi qu’une reconstruction dans de meilleures conditions.
Problème: elle est infectée.Le sauvetage n’en est plus un et cela entraine d’autres questionnements que sa propre vie/réalité. D’une manière ou d’une autre elle va mourir (soit comme sujet d’expérience, soit comme moyen d’incubation, soit comme martyre, soit ODT, etc.) mais nous savons très bien (Ripley comme spectateurs) que seul le sacrifice est le meilleur moyen d’en finir.
Quant à « offrir à ceux qui l’aident la possibilité de reprendre le contrôle à travers la mort » je suis partagé sur la question.Tout simplement parce que l’adhésion à cette optique se fait suite à des évènements particuliers dans la prison (alors qu’avant c’était la foi qui servait de mortier, désormais c’est plus la peur) mais aussi avec le concours du prêcheur qui semble avoir une certaine mainmise sur les différentes consciences.
Et qui plus est tout cela est éphémère: l’alien tué, Ripley suicidée, le seul survivant part enchaîné pour certainement une nouvelle prison.Je ne vois rien d’autre que des pions et des victimes tout aussi lambda que dans les autres films de la saga.Le tout enrobé d’une ambiance crasse, lourde et sombre mais sans l’aspect dérangeant et visqueux qui reste dans notre tête.
À l’image de l’hybride d’Alien 4, qui fait réfléchir sur la condition d’être vivant…
Související články